La clinique AMAL recommande 7 conseils pour se protéger contre le risque d’infection au coronavirus.
Il est facile de confondre la COVID-19 avec des maladies saisonnières, d’autant que les symptômes peuvent être légers, voire carrément inexistants.
Quand ils se manifestent, ils s’apparentent à ceux du rhume ou de la grippe. Les plus courants sont la fièvre, la toux et des difficultés respiratoires qui peuvent entraîner une pneumonie. Des ophtalmologues mentionnent que la conjonctivite pourrait s’ajouter à ces symptômes à la suite de tests réalisés sur les sécrétions de personnes malades.
Il peut se passer jusqu’à deux semaines entre la contraction de la maladie et l’apparition des premiers symptômes. Santé Canada recommande d’être particulièrement vigilant après un voyage, peu importe le pays où l’on a séjourné.
Les virus respiratoires sont transmis par contact. Les poignées de main, baisers et autres accolades sont à proscrire si l’on craint d’être infecté. Les particules en suspension dans l’air après une toux peuvent aussi représenter un risque. Il vaut mieux garder ses distances avec les gens qui toussent. Un espace de deux mètres est généralement sécuritaire.
Même quand on n’est pas malade, se laver fréquemment les mains aide à se protéger. Il est aussi recommandé de nettoyer et de désinfecter les objets et les surfaces qu’on touche fréquemment, comme les poignées de porte.
Selon une étude, le virus peut survivre neuf jours sur certaines surfaces si elles ne sont pas désinfectées, voire jusqu’à quatre semaines dans un environnement froid.
Les masques sont peu utiles pour ceux qui ne sont pas malades, mais les personnes qui ressentent des symptômes sont invitées à les utiliser pour ne pas contaminer les autres, notamment quand elles toussent.
Il n’existe aucun vaccin contre la COVID-19 et le vaccin contre la grippe n’a aucun effet sur le coronavirus.
Les voyageurs sentant que quelque chose cloche lors d’un voyage en avion sont fortement encouragés à en informer l’équipage, le personnel de l’aéroport ou un agent frontalier.
Toute personne ayant voyagé au cours des dernières semaines et chez qui se manifestent les symptômes liés à la COVID-19 doit s’isoler chez elle et communiquer rapidement avec l’autorité de santé publique de sa province.
Il est déconseillé, lorsqu’on est malade, de recevoir de la visite ou d’entrer en contact avec des personnes âgées ou à la santé fragile. Il est important de se laver les mains fréquemment et rigoureusement, en plus de se couvrir la bouche quand on tousse.
En cas de symptômes graves chez une personne âgée, il est d’autant plus important d’être en contact avec les autorités de santé publique, qui peuvent guider les malades vers les établissements de santé appropriés.
La forte majorité des gens qui contractent la COVID-19 risquent peu d’en mourir, mais ce risque augmente fortement chez les personnes âgées, surtout quand elles ont d’autres problèmes de santé.
La maladie présente un taux de mortalité de 0,2 % chez les moins de 40 ans, chez qui elle est généralement bénigne. Ce taux double pour les malades dans la quarantaine, passe à 1,3 % pour les gens dans la cinquantaine, puis continue de grimper avec l’âge. Il se situe à 3,6 % chez les patients dans la soixantaine et à 8 % chez les 70-79 ans. Chez les personnes âgées de plus de 80 ans, il frôle les 15 %.
Il existe deux souches différentes du coronavirus. Environ 30 % des infections sont liées à une souche moins dangereuse de la maladie, alors que les autres sont aux prises avec la souche plus virulente. Il est toutefois impossible de différencier les deux souches sans examen en laboratoire.